Jack Mercereau (1891-?)

Jack MERCEREAU (1891-?) est l’un des cinq frères d’Alexandre Mercereau (1884-1945, poète post-symboliste, critique influent, directeur littéraire, organisateur d’expositions, co-fondateur du groupe de l’Abbaye). Plus discret, Jacques Alexis, dit Jack, typographe de profession, est, lui aussi, poète. Il donne quelquefois un poèmes aux journaux, issu d’un ensemble intitulé Les Crépuscules mystiques, qui ne paraîtra jamais. Dans Paris-Journal, où il tient le « Carnet d’un braillard », il écrit, en novembre 1913, un compte-rendu élogieux du recueil Alcools, de son ami Apollinaire, qu’il rattache à l’école des Fantaisistes : « le meilleur livre de vers paru cette année ». En 1917, il fonde, avec Maurice Hallé et Bernard Lecache, le journal La Vache enragée qui, bientôt, devient, sous ce même titre, un cabaret de Montmartre. Cette même année, il participe aux débuts de l’aventure de Nord-Sud, la revue de Pierre Reverdy, où il apparaît en compagnie d’Apollinaire, Max Jacob, André Breton, Vincent Huidobro, Paul Dermée. En 1918-1919, il signe des articles de critique musicale ou artistique et réalise des reportages et enquêtes pour Le Siècle, La Petite République et Paris-Midi. Après quoi nous perdons sa trace.

 

Auteur, dans Les Aventures du Poète, de « Le Père Éponyme » (1913).

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