39 Chambres où je suis mort

Vient de paraître aux éditions de L’Éthernité.

« Lit, buffet, petits bouts d’allumettes, faïence, aspirateur, bureau, dessins, bouquets, la langue en contrebas, réduite à feu doux. L’aimant. La pellicule photo. Le couvercle ferme bien, je me suis brûlé. Maison seule, modèle en fonte. Une croûte, des trous dans la pièce et la nuit au ralenti. Pour le midi, un anneau graissé à tâtons. Je me suis levé à cinq heures. Flemmardise. Ma peau, la cuisine, le chat, mes pieds. La cafetière manque de place, ça se sentait bien. L’oiseau dans cette chambre-là, de savon, de beurre. Hermétique, le mur. Tout s’est terminé entre huile et eau, ma respiration parfumée à la menthe. Mémoire inquiétude, il n’y a pas d’essuie-glace. Le sens des mots : pêcher le saumon près de la fenêtre, dans une maison chaleureuse. Pas de problème. Du réel, que l’on appelle boîte d’allumette en tant que tel. »

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