Rêve du 14 avril 2021

Cette nuit, en rêve, je découvrais dans ma collection un disque de P. Z. D’après la pochette et les crédits, c’était de toute évidence de la musique créole. Très intéressé, je décide de l’écouter, mais en sortant le disque je m’aperçois que sa surface est intégralement marquée, comme de coups de couteau ou de burin, ainsi que ma statuette africaine représentant un esclave. En faisant plus attention, je remarque qu’il est même troué, de larges trous, en plusieurs endroits, et qu’il n’est pas en vinyle. Le disque est épais, plus proche de la pierre, son centre semble du marbre. Ce serait comme une version néolithique du microsillon. Plus tard, P. Z. est là, je l’informe que j’ai le disque et que j’aimerais l’écouter avec lui. En le ressortant, je constate que quelqu’un l’a « réparé » en partie, en lui collant une étiquette au centre, camouflant pas mal de trous. J’engueule quelqu’un de ma famille. Je décolle l’étiquette et nous écoutons le disque. L’aiguille saute beaucoup, à cause des trous, je crains même qu’elle ne se casse. C’est très curieux. C’est créole, expérimental et électroacoustique. P. Z., pour m’expliquer ce qu’il a voulu faire, commence une phrase : « C’est comme… ». Je termine : « … Stockhausen… » Lui : « Non : du cut-up. » Bien sûr.
[j’avais d’abord écrit « je constante », ce qui était très juste puisque la responsable de la « réparation » était une de mes tantes.]

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