L’oubli de l’oubli, ad lib

Amusant de passer de la lecture de Roubaud, Poétique : Remarques, à celle de Prigent, Ceux qui merdRent.

Selon le premier, le modernisme est « le moment de l’oubli de la mémoire », « la forme-art de l’affaiblissement historique de la mémoire interne », son geste est celui de la destruction des formes traditionnelles, son slogan celui de la table-rase.

Selon Prigent, il y a un « oubli du moderne », « quelque chose a écrasé la modernité, l’idée même de modernité ». Soit, si on mixe les deux pensées, un oubli de l’oubli de la mémoire.

Ils se rejoignent d’ailleurs pour déconsidérer le post-modernisme. Et à ce sujet, je me mets à rêver à la prochaine étape, où je pourrais lire la plainte d’un oubli du post-moderne, voire d’un oubli de l’oubli du post-moderne.

Commenter

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *