De la relativité en toute chose

Ces temps derniers, je me disais que, décidément pas de chance : alors qu’un jour je me suis décidé, enfin, à envoyer un manuscrit à un éditeur et que ça a donné lieu, merveille, à un livre, celui-ci sort juste avant le confinement. Maudit par le covid !

Je vois passer quelques statuts évoquant des cas semblables : Un(e) tel(le) vivrait la même chose. Ceci dit, je relativise facilement : le lecteur ou le critique ferait preuve d’une pauvre volonté.

Mais, aujourd’hui, je m’intéressais au cas Elder, Marc Elder, qui reçut, à la veille de la première guerre, le prix Goncourt, auquel on s’intéressa, entre autres pour cause de prix, et dont la notériété eut à subir la guerre, cinq ans d’oubli. Quand il revient, en 1919, c’est un oublié, il repart de zéro. D’autres furent dans le même cas, même après la deuxième, et de façon plus durable : nous sommes passés à autre chose, le monde a changé. Le nombre d’oubliés !

Tout ça pour dire quoi, où tout cela m’amène ? Que nous sommes bien en guerre ? ou plutôt que le lectorat est d’une bien petite nature ? que bla-bla-bla ?

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